« J’ai lu je ne sais combien de bouquins sur la gestion du temps, acheté des méthodes, pris des conseils… malgré tout, je me perds, me disperse, me débats dans le vide et recule plutôt qu’avancer… »

Ce correspondant subit un mal bien connu et beaucoup plus répandu qu’on ne le pense. En fait, on pourrait fonder un Club avec tous les gens désespérément à la recherche d’efficacité, face aux contraintes qui s’accumulent et au temps qui passe de plus en plus vite!…

D’ailleurs, le sujet préoccupe tant nos contemporains que nous préparons un livret PDF consacré aux grandes Lois du Temps et à la lecture qu’un Athlète de la Vie peut en avoir (voir ci-dessous).

En attendant, voici quelques principes qui peuvent vous rendre un grand service:

Il s’agit d’abord de prendre conscience que la fuite en avant est dangereuse, et que, pour accélérer, il faut  en la matière commencer par ralentir. Il s’agit, comme l’exprime la sagesse populaire, de « donner du temps au temps », donc d’abord d’en prendre pour savoir où il passe. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, si vous n’identifiez pas les causes et vous attachez aux symptômes, vous ne réglerez rien.

Deuxième principe, que nous relèverons pratiquement dans tous les sujet: cessez de penser que les causes de ce processus sont extérieures à vous. Ce n’est absolument pas le cas, bien heureusement d’ailleurs, car cela signifie ni plus ni moins que vous êtes détenteur des solutions!

Il s’agit donc de réfléchir aux diverses causes (parfois, ce sont de micro-phénomènes…) qui, par accumulation, causent votre stress actuel. Par exemple, ne pas terminer complètement une tâche. L’essentiel étant fait, on s’en félicite et on quitte les lieux en laissant, par exemple, un dossier à classer… ce n’est rien du tout, mais, soyez-en persuadé, cette souris va accoucher d’une montagne!

Progressivement donc, le sommet à gravir s’élève, en même temps que votre perception du temps qui va être nécessaire pour faire cela… Mais ce temps que vous n’avez pas, vous allez l’avoir de moins en moins… vous êtes en fait victime d’une affection chronique, que l’on appelle « procrastination ». Pas de panique, elle n’est pas incurable.

Revenez cependant au début de l’histoire: ce n’était qu’un document à classer… quelques secondes, un rien… Voici donc un premier principe à respecter: terminez complètement la tâche en cours, ne laissez jamais des « finitions » pour le lendemain…

A bientôt, nous continuerons notre exploration de ce thème majeur, et verrons d’autres points auxquels il faut apporter une attention quotidienne. Nous verrons aussi pourquoi les meilleures méthodes d’efficacité ne marchent pas…

Toujours à votre écoute, avec Enthousiasme,
Marc